A DECOUVRIR : PRODUIT DU TERROIR

L'ECHALOTTE D'ANJOU:

Description
Variante : échalote cuisse de poulet du Poitou (région Poitou-Charentes).

L’échalote angevine, principalement localisée dans la vallée de l’Authion, s’y cultive sur quelque 40 000 hectares d’un sol riche, bien drainé. Il s’agit souvent de l’échalote rose, dite de Jersey1, reconnaissable à son bulbe asymétrique, ses tuniques cuivrées et sa chair à peine violacée. Plantée et récoltée à la main, c’est la seule échalote à bénéficier d’une certification du ministère de l’Agriculture. Elle se plante, selon les variétés, d’octobre à décembre ou de février à mars. On la récolte cinq à neuf mois plus tard.

L’Anjou est la deuxième région française productrice d’échalotes (derrière la Bretagne). Une quarantaine d’exploitations contrôlent 10 % de la production nationale, soit près de 4 000 tonnes annuellement. Face à la concurrence, celle notamment des professionnels néerlandais de l’oignon, qui inondent le marché avec leurs échalotes de semis (nécessitant une main-d’œuvre moins abondante), cassant les prix, les producteurs angevins réclament une appellation d’origine contrôlée (obtenu en 2014), afin de faire la distinction avec l’échalote de semis (sorte d’oignon déguisé dans la plupart des cas). La différence entre une échalote traditionnelle et une échalote de semis repose sur le mode de production : la première, cultivée manuellement, à partir d’un bulbe, possède une valeur gustative beaucoup mieux prononcée.

L’échalote rose se vend à longueur d’année, en filet ou en tresse. Rare, l’échalote fraîche se rencontre sur les étals, avec ou sans feuilles, en mai-juin.

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Publié le jeudi 4 décembre 2014 à 00h50